Confié à la responsabilité de chaque résident d’une copropriété, le badge d’accès se doit d’être unique. Pourtant de nombreuses copies finissent par circuler entravant la sécurité offerte par les systèmes de contrôle d’accès. Activation d’une fonction anti-copie, code de plus en plus difficile à craquer, badge virtuel… sont quelques solutions pour pallier cette faille.
Pour faciliter l’accès à un immeuble tout en préservant la sécurité, l’installation d’un système avec platine équipée d’un lecteur de badge reste l’une des solutions privilégiées par les copropriétaires et syndics de copropriété. En principe, ce système permet de filtrer l’accès au bâtiment et de n’autoriser que les personnes habilitées à pénétrer dans l’immeuble : résidents, invités ou personnels de maintenance. Mais au bout de quelques années d’installation du système d’accès, de nombreux badges copiés circulent. Ajoutez à cela une obsolescence des anciens systèmes, une absence de mise à jour des résidents au fur et à mesure des déménagements et des emménagements, une déprogrammation ou une invalidation des systèmes de sécurité anti-copies… et l’objectif même du système de contrôle d’accès devient caduc. Pourtant les fabricants de contrôle d’accès n’ont de cesse de plancher sur des solutions pour pallier ce problème comme les fonctions anti-copie de badge intégrées à la centrale de gestion du système. Se positionnant éco-responsables, ils s’attachent à adapter les nouvelles mesures sécuritaires qu’ils proposent aux équipements déjà existants, sans avoir besoin de tout changer. Mais pour les principaux acteurs de ce marché, la réponse est aussi entre les mains des gestionnaires de copropriété qui ont le pouvoir d’activer ou pas les nouveaux systèmes de contrôle qui leur sont proposés.
Pour une gestion des badges mieux suivie « Quand on installe un système de contrôle d’accès dans une résidence, l’objectif est d’empêcher les allées et venues. La principale règle à respecter est l’unicité du badge. Chaque badge, attribué à un résident, est identifié et unique. Dès lors que tout un chacun peut copier son badge, cette copie étant exponentielle, la règle de base de l’unicité est violée, annonce d’emblée Cédric Mazet, responsable marketing d’Intratone. Ce n’est pas le système d’entrée sur présentation d’un badge qui rend obsolète la sécurité de l’immeuble mais principalement la copie de badge à initiative individuelle. Si toutes les copies ou doubles de badge étaient gérées par le syndic ou le gestionnaire de la copropriété, la gestion sécuritaire serait optimale ». D’un point de vue légal, rien n’interdit la reproduction de badge. Seules certaines dispositions peuvent être prises au niveau de la résidence par les syndics, comme de proposer des tarifs compétitifs pour copier les badges afin d’éviter que propriétaires et locataires se rendent dans les « Copy center » ou sur internet pour faire des doubles. L’autre solution est d’inciter les copropriétaires à s’engager, par la signature d’une sorte de contrat de confiance, à ne pas faire de copie non maîtrisée de leur badge ! Mais dans ce cas, le gestionnaire doit toujours avoir à la disposition des demandeurs un stock de badges suffisant pour répondre rapidement aux demandes de copies des résidents.
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